DENIS MONFLEUR
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1962
Naissance le 14 décembre à Périgueux (Dordogne) où réside sa grand-mère. Un frère aîné (Jean-Luc, né en 1960), bientôt suivi d’une soeur cadette (Isabelle, née en 1963). La famille paternelle habite Paris et la banlieue parisienne (Nogent-sur-Marne) dans les années suivantes.
1965-1969
Il dessine avec passion des personnages de bandes dessinées.
1969-1979
Scolarité irrégulière et tumultueuse. Le jeune rebelle se plie malà l’ordre de l’institution, à la discipline, aux examens : « Je suis réfractaire à tout ce qui incarne l’autorité. » À 7 ans, il déclarevouloir devenir peintre ; à 9 ans, sculpteur. Réponse du père qui rêve de faire de son fils un ingénieur : « Il n’y a jamais eu d’artistechez les Monfleur, il n’y en aura jamais. » En classe de seconde, il commence à modeler la terre chez un copain de son lycée(« j’ai commencé par la terre »). Le jeune homme suit aussi son père dans l’une des caves de l’immeuble transformée en atelier : « Il m’a donné la grande habileté manuelle et le savoir-faire technique qui étaient les siens. ».
1980-1983
Il quitte le domicile familial à 18 ans. Voyage : il est bouleversé d’émotion devant la tour-porche de Saint-Benoît-sur-Loire et découvrira très vite les abbayes romanes, notamment cisterciennes, qui le touchent beaucoup. « Mon rêve est d’arriver à faire avec la pierre quelque chose d’humain, de vivant. » Mais en attendant, il faut vivre : il se fait embaucher comme ouvrier dans la presse parisienne et sculpte dans ses maigres temps libres.
1983
Il vit avec Mireille, institutrice. Naissance de leurs deux fils : Hugo en 1986 et Adam en 1989. Temps de « vaches maigres » : « On avait le salaire de Mireille, moi je sculptais mais je ne vendais rien. »
1983-1989
Nombreux ateliers vétustes : Noisy-le-Sec, Alfortville, mais aussi la cave de l’appartement de son frère, l’espace « sèche-linge » de son appartement, un Algeco à la Maison pour tous Gérard-Philipe (obtenu grâce au maire de Fontenay-sous-Bois, Louis Bayeurte) où il rencontre Paul Weyland. Il sculpte le bois et le marbre. Première exposition personnelle en 1986 à Fontenay-sous-Bois. En 1987, exposition à Pantin, Triangle harmonique (poésie, sculpture et musique). Exposition collective Dialogue à Fontenay-sous-Bois. Il y rencontre le sculpteur José Subirà-Puig qui travaille dans la ville et qui, séduit par son travail, l’engagera comme praticien et l’aidera avec amitié à se lancer dans la carrière. Grâce à lui, il sera ensuite le praticien de Dietrich-Mohr et de Marcel Van Thienen. Il reçoit également en 1989 le Premier prix du Salon d’Art contemporain de Saint-Ouen (Seine-Saint-Denis) et la ville lui achète une pièce.
1989-1995
« Les expositions s’accélèrent, je fais différents salons, je reçois quelques prix, mais je n’ai toujours pas de galerie ni de marchand. » En 1992, Concha Benedito (secrétaire générale du Salon MAC 2000) le choisit pour exposer au Grand-Palais, à Paris. Il expose onze pièces et en vend dix : « Pour moi, ça commence là, et ça me donne ce que José appelait une respiration financière. » Il y retournera plusieurs années de suite. En 1995, première exposition dans une galerie parisienne (galerie Pierre-Michel D., rue Gay-Lussac).
1995
Sélectionné pour le Prix Fénéon à la chapelle de la Sorbonne (Paris), il se blesse gravement (fracture de deux vertèbres) en apportant sa pièce. Immobilisation douloureuse et corset obligatoire. Beaucoup lui conseillent d’abandonner la pierre et de sculpter le bois et des matériaux moins résistants. Par défi, il décide de se mettre à la pierre la plus dure, le granit. Il commence par travailler avec des bandes de trottoir récupérées dans des voiries municipales et auprès de la DDE (Direction départementale de l’Équipement) du Val-de-Marne. « C’est le granit qui va me faire connaître. »
1997-1998
Il récupère comme atelier l’ancien grenier à sel de la ville de Fontenay et s’installe avec son ami peintre Fabian Cerredo. Ensemble, à quatre mains, pendant un an, ils travaillent à confectionner les pièces de De la boucherie au massacre, en résonance avec le génocide rwandais. Une exposition très violente, qu’ils parviendront tout de même à montrer à l’Espace Paul-Ricard, à la galerie Les Singuliers (Paris) et à Fontenaysous-Bois. Il présente également ses premières pièces de la série Les Adamites.
1999
« Je rentre à la galerie Guigon. Je suis défendu, je rencontre des gens connus, on vend mes pièces et je travaille pour en faire de nouvelles. C’est le début d’une reconnaissance et d’une visibilité qui va aller crescendo. ».
2002-2010
Il rentre à la galerie Suzanne Tarasieve. En 2003, il reçoit le Premier prix de sculpture Pierre-Cardin, décerné par l’Académie des beaux-arts, à l’Institut de France (Paris). Les expositions se multiplient en France et gagnent l’étranger (Hommage aux déportés juifs de Thessalonique, Creator Vesuvio à Herculanum…). Éric Darragon publie Denis Monfleur, L’OEuvre granit (éditions de La Table ronde, 2010).
2010-2015
Il entre à la galerie Claude-Bernard (Paris) en 2011. Il ne cesse de diversifierson vocabulaire plastique, ses techniques, ses matières. Après toute une série de piè ces monumentales, il se lance dans la taille directe depièces de petites dimensions constituées en séries. Il enrichit ses techniques (par exemple, avec le poli miroir), explore la polychromie, diversifie ses matières (basalte, orgue basaltique, lave volcanique, diorite…). Une oeuvre qui se multiplie sans se répéter, mais où l’on reconnaît toujours le « style Monfleur ». En 2015, il montre une oeuvre très ambitieuse, Individus : près de trois cents personnages tous différents, en lave du Mont-Dore réunis sur un même socle pour composer une pièce unique.
2016-2017
Jean-François Voguet, sénateur et maire de Fontenay-sous-Bois, lui remet, au nom du ministre de la Culture et de la Communication,
l’insigne de chevalier des Arts et Lettres. Il réalise L’Apporteur de l’espoir, une pièce monumentale placée en plein Paris, devant la gare d’Austerlitz, en hommage aux Brigades internationales parties en Espagne républicaine combattre le fascisme il y a quatre-vingts ans. Il explore une voie nouvelle et inédite jusqu’alors : l’émaillage polychrome de pièces en lave volcanique. Désormais, la couleur est aussi inaltérable que la matière qui lui sert de support. Une voie qui permet également d’enrichir l’équilibre des pièces sculptées (l’émail permettant de « tenir » la pièce de lave sculptée sur un fond donné). Présentées en 2017 à la galerie Claude-Bernard, ses Mariées haute couture font sensation. Pour l’homme pressé qu’est Denis Monfleur, le travail se poursuit intensément : « Je ne suis qu’aux portes de ma découverte. Comme artiste, je persévère dans mes rêves. ​».
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